Durant les précédents pas à pas, je vous ai montré rapidement comment se présentaient les arbres en ligne et ceux que l’on installe sur un pc.

Lorsque cet article a été écrit, je n’avais pas encore publié la vidéo n°15 Créer un arbre sur GRAMPS. Un commentaire en particulier a attiré mon attention, je vais y répondre à la fin de ce texte.


Vous également pouvez suivre cet article en ligne ici :


Mon objectif était d’insister sur la différence entre arbre en ligne et généalogie sur votre ordinateur. Elle est de taille, puisque sur celui que vous avez installé chez vous vous pouvez noter tout ce que vous souhaitez. Les informations des personnes vivantes, les vôtres et personne ne les voient.

La sauvegarde
Elle est essentielle, vous devez faire une sauvegarde si vous voulez ne rien perdre, pensez à sauvegarder vos images, documents, photos.

Le fichier GEDCOM

Lorsque vous avez fini une partie de votre travail, vous pouvez publier votre arbre en ligne ou encore le partager avec un ami, de la famille, votre cercle de généalogie et pour cela vous avez un moyen qui s’appelle un fichier GEDCOM (acronyme de genealogical data communication, « communication de données généalogiques »).

Ce fichier vraiment spécifique à la généalogie ne s’ouvrira que sur un logiciel ou un arbre en ligne. Il vous permettra l’échange de données entre les arbres en lignes et les arbres natifs d’autres ordinateurs. Ce fichier fût créé par les Mormons vers 1984.

En général, les personnes transfèrent leur fichier sur des clés USB ou des Cd-roms pour le partager avec leur entourage. Attention ces moyens de transfert vont vers l’obsolence ! Actuellement internet est un des moyens vraiment rapide de publier votre arbre soit sur un site en ligne ou même par email.

Les fonctions export et import

Export : Permettent d’exporter ou d’extraire une partie de votre arbre depuis votre logiciel ou même votre arbre en ligne.
Comment faire ? En règle générale vous trouvez dans le menu Fichier > Exporter > GEDCOM.
Vous pouvez choisir d’exporter vos notes, vos sources, vos actes, vos photos ou non.

Vous devez cocher la petite case qui concerne les personnes vivantes à ne pas exporter. Attention au respect de la vie privée de ces personnes si vous publiez sur un arbre en ligne.
Faites attention également si vous partagez vos données à un tiers de ne pas lui partager des données confidentielles.

Personnellement, j’ai partagé mon arbre en GEDCOM avec une personne que je connaissais très bien, j’ai laissé des informations personnelles et malheureusement, je retrouve celles-ci en ligne actuellement. Ces informations ne sont pas graves, ni importantes, mais c’est ma vie privée et je n’ai pas opté pour la mise en ligne. Malgré mes demande répétées de retirer celles-ci, cela n’a pas été fait. N’ayant pas de réponse positive, il me restait à porter une plainte, comme elles ne sont pas d’une importance capitale, ce que je n’ai pas fait, mais croyez-moi cela m’a servi de leçon.

Du coup ma règle personnelle est de ne plus partager de GEDCOM avec personne. Vous ne savez pas à qui vous avez à faire, vous pouvez avoir quelqu’un de respectueux ou de je m’enfoutiste ou tout simplement une personne qui ne maitrise pas assez les astuces du logiciel. Cela ne part d’une intention malveillante mais cela peut conduire à une situation très gênante.

Import: L’opération est également très facile, elle permet de le déposer sur l’arbre en ligne.
La fonction import d’un GEDCOM est à rechercher sur le site et cela se fait en peu temps.
Vous pouvez mettre votre arbre sur tout ces sites pour multiplier vos chances de retrouver des personnages, c’est juste un peu plus long à gérer qu’un seul arbre en ligne.
Par sécurité vous gardez votre travail sur votre logiciel et pour le partager vous le publier sur un site.


Photo de Leeloo The First sur Pexels.com

Voici le texte du commentaire qui a été posé sous la vidéo GRAMPS, je le trouve très intéressant car il parle des vrais problèmes d’exportation. Le texte fait référence a plusieurs contenus, je vais les découper pour pourvoir y répondre.


Le problème de GRAMPS c’est l’import de GEDCOM … les lieux ne sont pas reconnus … lorsque l’on a une base conséquente cela représente une masse de travail énorme pour tout remettre en ordre. Ce simple détail le rend inexploitable. Ce logiciel certainement complet est une usine à gaz et j’ai l’impression qu’il est américano centré (US centré).


Ce commentaire a été laissé sous la vidéo Un petit tour avec GRAMPS, et il mérite notre attention car toutes les phrases sont intéressantes.

Partie du commentaire – « Le problème de GRAMPS c’est l’import de GEDCOM« , en réalité, le problème vient du GEDCOM lui-même et non pas de l’import sur GRAMPS.

Suite du commentaire – « j’ai l’impression qu’il est américano-centré » : tout à fait, puisque la norme GEDCOM a été créé par les Mormons de Salt-Lake-City aux USA en 1984.

Mais d’où vient le problème ? Tout simplement de l’autocentrisme, c’est à dire que plutôt que d’utiliser la norme mise en place pour le GEDCOM original, certains ont créé leur propre sauce. Si en cuisine c’est une bonne idée, ici dans un monde binaire, ne pas suivre les mêmes choses, s’est révélé à la longue être une mauvaise idée. Ce qui fait qu’ensuite, lorsque vous voulez faire une importation sur un autre logiciel, vous êtes confronté à de multiples problèmes de champs. Dans les années où ces logiciels ont été créés, il aurait fallu penser « large », c’est à dire penser au niveau mondial. La généalogie vous emmène parfois dans des pays surprenants, si tout le monde se mettait d’accord pour utiliser la même norme, nous n’aurions pas nous les utilisateurs, de soucis de GEDCOM, si l’on veut changer le logiciel de travail.

Des mauvaises surprises, j’en ai connu quelques unes, celle que nous réserve le logiciel HEREDIS que je connais bien pour l’avoir depuis ces débuts, celles que j’ai connu lors de l’importation vers Généanet, vers My Heritage, vers FamilySearch et la pire c’est vers GRAMPS.

Si les premières importations m’ont fait penser que ce n’était que des bafouilles, c’est lors de cette dernière exportation vers GRAMPS que je me suis rendu compte de l’étendue des dommages. Ces choses-là, nous utilisateurs nous ne les voyons pas car elles sont dans le codage. HEREDIS a créé son propre GEDCOM et il n’est pas complètement compatible avec les autres. Si je compare cela à une carte bancaire, la puce est faite pour être reconnue par les distributeurs de billets. Imaginez une banque qui crée sa petite puce à elle toute seule, quand vous irez au distributeur vous reviendrez bredouille car la puce n’aura pas ou mal reconnue. Vous saisissez l’idée ?

Nous, consommateurs qui payons pour avoir un logiciel de généalogie qui fonctionne bien, devrions savoir à quelle sauce nous allons être mangés. Ne pourrions-nous pas faire pression pour que cet outil sont normalisé au niveau mondial ?

Suite du commentaire – « les lieux ne sont pas reconnus », « une masse de travail énorme »

De manière mitigée, je valide qu’il y a un problème avec les lieux, mais le problème est déjà sur le logiciel Heredis et lors d’export vers Généanet, il existait déjà. Il semblerait que Généanet ait fixé une partie du problème, mais il persiste pleins d’erreurs.
Quel est le problème ? C’est un problème de champs et de dictionnaire des lieux. Avez-vous déjà pris le temps de mettre votre dictionnaire à jour sur Heredis ? Cela prend un temps fou et de plus, il m’est arrivé plusieurs fois lors des mises à jour d’avoir des modifications et du coup de me retrouver avec des choses difficiles et donc une perte pour l’exploitation des données qui sont rentrées.

suite du commentaire – « ce simple détail le rend inexploitable », c’est une erreur de penser cela, c’est la main de l’homme qui rend les outils inexploitables ou tout simplement le manque de formation. Il existe un forum d’utilisateurs des logiciels sur Généanet, celui de GRAMPS est ici. J’ai une grosse base de données et je savais que j’allais vers des problèmes de mise à niveau pour utiliser GRAMPS, j’ai donc utilisé le manuel en ligne pour me former et comme je fais des recherches un peu pointues, j’ai posé des questions au forum et j’ai TOUJOURS eu une réponse utile, efficace et bienveillante. Il est vrai que j’ai passé du temps et que je n’ai pas encore terminée et je suis ravie des résultats.

Autre paramètre à prendre en compte : Oublier ce que vous avez sur votre précédent logiciel, essayez de comprendre comment GRAMPS fonctionne. Soyez humble, la machine fera ce que vous voudrez. La résistance au changement est la barrière qui rendra le détail inexploitable, lâchez prise et ayez de la patience.

Fin du commentaire – « ce logiciel est une usine à gaz », j’imagine bien la scène d’une usine à gaz style steampunk avec des tuyaux partout comme dans Charlie et la chocolaterie ! Citez-moi un seul logiciel du commerce qui ne soit pas devenu une usine à gaz ! A mon humble avis, l’affaire a échappé à ses concepteurs et le fait de toujours ajouter des nouveautés sans enlever les éléments obsolètes cause des problèmes.

Quelles solutions ?

Si vous êtes débutant, que vous voulez allez vite et que les sources, les lieux et tous les détails importants ne vous attirent pas, allez au plus simple.

Si vous êtes patient, qu’un jour vous en ayez marre d’être confronté à des erreurs récurrentes, des pertes de données, et que sais-je encore, alors essayez GRAMPS.

Même en ayant une base de données conséquente, il me tenait à cœur d’avoir quelque chose de propre, et lors de la création des arbres, j’ai repris tous les lieux, tous les dépôts et les sources, j’ai mis en place tout ce qui pouvait automatiser mon travail par la suite. Il est vrai qu’il s’agit d’heures à y passer et c’est pratiquement propre et j’ai découvert bien des problèmes cachés dans l’autre logiciel.

Une des vertus du généalogiste est la patience…

J’espère que cet article vous a plu et vous dit à bientôt. +++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Note : Mon observation n’est pas une critique du logiciel Heredis qui m’ bien rendu service pendant des années et si je ne cite pas les autres c’est que je n’en connaît pas le fonctionnement.

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