Comment gérer les émotions liées aux événements de votre arbre ?

Bienvenue dans ce pas à pas n°23, aujourd’hui nous allons parler émotions, événements et comment les gérer ?
La création d’un arbre est bien entendu lié à des dates dont les 2 plus importantes sont la naissance et la mort. Est-ce que la vie d’une personne se résume donc à cela ?

Bien sûr que non, les endroits où se déroulent ces faits préfigurent déjà de l’avenir que la personne rencontrera lors de sa naissance et de son enfance. Les rencontres qu’il fera au cours de sa vie, seront elles-mêmes inscrites dans des lieux.

L’avenir peut être la richesse financière pour certains individus et la pauvreté pour d’autres. Une chance incroyable poussant l’un à devenir extrêement célèbre et une malchance inouïe amenant un autre au bagne.

Dans le recherche généalogique que vous allez entreprendre vous allez bien sûr chercher les 3 actes importants soit la naissance, le mariage et le décès, mais aussi tous les événements que vous allez récolter autour du personnage, de façon à établir son histoire. Les événements sont entre autres, le fait qu’il ait un parrain et une marraine ou soit lui-même parrain ou marraine d’un bébé. Ces petites choses écrites en quelques mots vont vous donner des indications du parcours de sa vie.

La lecture des actes et des événements peuvent générer des émotions

Astuce n°1 Prenez du recul

Lorsque vous lisez que vous avez un ancêtre bagnard ou un ancêtre inventeur devenu millionnaire cela peut vous procurer des surprises. Au plus ces êtres sont proches de vous dans la vie au plus vous avez de possibilités d’être touché émotionnellement par les événements car vous y êtes plus ou moins directement impliqués.

Si vous avez un oncle millionnaire, il est proche du vous du fait qu’il le frère de votre mère ou votre père et vous connaissez le monde dans lequel il vit. Si vous découvrez un homme richissime il y a trois siècles, vous n’aurez pas vraiment une notion de la vie qu’il à pu mener. Il va falloir faire des recherches plutôt historiques pour vous en rendre compte.
Il est évident qu’au plus vous allez remonter dans le temps au mieux vous allez pouvoir prendre du recul. Le choses vous sembleront plus facile à aborder.

Astuce n°2 Restez neutre

Il est important de rester neutre, vous ne pouvez pas influencer la façon dont les événements se sont déroulés, ils font partie de leur histoire qui est déjà passée.

Prenons l’exemple d’un bagnard que vous découvrez dans votre généalogie, vous aurez peut-être envie de le rejeter parceque cela ne correspond à vos « codes personnels ». Et pourtant, il faut savoir que par le passé, vous pouviez être envoyé au bagne pour de vrais raisons mais aussi pour une futilité ou une fausse accusation. Si vous lisez ce mot bagnard, restez neutre, ne vous fixez par sur ce mot isolé et élargissez les recherches à son sujet. Vous aurez le plaisir de partir à la découverte d’un tout autre monde.

Astuce n°3 Méfiez-vous des légendes familiales !

Chacun à sa manière de gérer les nouvelles et souvent cela conduit à la création de légendes familiales. Un exemple : Papy a enterré un trésor au pied d’un arbre dans son verger ! Vous imaginez un coffre enterré dans le sol ? L’histoire au départ était-elle celle-là ?

Ce récit, je le connais et tout est venu d’une idée qui a paru saugrenue au départ. Je vous la livre, elle est de notre époque et écoutez la bien, car vous l’entendez sans déformation, mais que diront les descendants? Papy a enterré un trésor au pied d’un arbre dans son verger…et les suivants que diront’ ils ? Le trésor de papy et plus le temps passera plus l’histoire sera déformée.

Le papy en question était chasseur et Canelle sa fidèle labrador blonde croisé d’un amour de passage, le suivait partout. C’était une amitié sincère et fidèle, Canelle adorait rapporter les prises de son maître les yeux emplies d’amour. Or un jour, Canelle découvrit une odeur au pied d’un arbre et se mit à gratter tant qu’elle le pouvait. Son maître habitué à ses chasses au mulot, s’étonna tout de même du temps que sa chienne pris à gratter, il s’approcha pour voir le motif de cette chasse et découvrit une bizarrerie de la nature presque noire. Fin gourmet, il identifia rapidement une truffe, reconnaissable à sa forme et son odeur. Il rentra chez lui, avisa quelques copains connaisseurs et conclurent avec le pharmacien du village qu’il s’agissait bien de ce champignon. Bientôt les parties de chasse du dimanche changèrent d’objectif, papy ramenait moins de perdreaux et restait obsédé par la nouvelle découverte d’une truffe. Canelle, reniflant inlassablement mit à jour plusieurs champignons plus ou plus moins gros. C’est ainsi que l’idée germa dans l’esprit du papy, il se réveillait la nuit, visitant en revue tous les champs qu’il avait fréquenté avec sa fidèle compagne, comptant le nombre de chênes au pied duquel Cannelle avait trouvé fièrement se met délicieux et cher ! Car il était question de rareté et donc de prix élevé. Il en parla à d’autres amateurs et voilà qu’ils achètent ensemble un terrain compatible avec la culture du coûteux mycellium. Ils plantent des chênes truffiers, parmi ceux existant déjà, ensemencent les pieds et gèrent le substrat et le couvert. Prêt à patienter les années qu’il fallait pour obtenir ces truffes. A vrai dire, il ne fallut pas longtemps pour obtenir des récoltes et les vendre au marché, enrichissant ainsi les poches de ces défenseurs de la nature ! Car ils durent défendre leur plantation, attirant les voleurs, l’or noir du pied des arbres était revendu au marché parallèle. Vous connaissez le prix d’une truffe fraîche ? Sa cote est entre 800 et 1.200 euros du kilos. Voilà donc ce qui fit dire à tous papy à entérer un trésor au pied d’un arbre !

Le côté émotionnel sera évidemment l’idée du trésor et de tout ce que cela implique comme rêves monétaires. La réalité comme vous pouvez le voir dans cette histoire est tout autre, quoi que !

Conclusion: Pour faire des découvertes, il faut chercher les actes et les indices qui vous permettent de reconstituer les événements qui jalonnent la vie d’un individu. Dans ce cas précis, vous avez un chasseur (carte de membre de société de chasse), propriétaire de terrains (actes notariés), membre président d’une association de la truffe. (carte de membre et documents divers, liste de contacts).

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