On a pu remarquer en analysant tous les acteurs de l’arbre, que ce caractère d’indépendance est un ethos (habitude, manière d’agir) qui mène à la disposition des membres de la famille vers l’entreprenariat. Donc on peut voir des fondateurs d’entreprises l’ayant transmises sur plusieurs générations masculines. Lorsqu’il s’agit de descendantes filles, il s’agit souvent des aînées de fratrie.
Revenons à la transmission par le père de l’entreprise, on s’aperçoit que souvent les filles sont mises à l’écart, dans la famille, elles sont dépossédées par les frères. Et si les parents n’ont que des filles, il est tout à fait possible qu’il y ait une rupture de la transmission.
Grâce à l’utilisation de cette méthode de généalogie, l’arbre a été coconstruit avec un investissent personnel des entrepreneurs, ce qui a permis d’aller au-delà de la relation de questionnement simple des vivants et a permis de renvoyer à de multiples données. Les personnes ayant collaborées à la construction de l’arbre avaient la connaissance que dans la famille, élargie ou non, il y avait d’autres entrepreneurs mais ne l’avait pas visualisé comme on peut le faire après avoir monté un arbre. Beaucoup ont été très surpris de découvrir cet aspect.
Elle a permis de comprendre la trajectoire de transmission et les modalités de celle-ci. Elle a également permis de comprendre les créateurs d’une nouvelle entreprise dont la procédure se révélait différente dans la transmission, l’action de création, permettait de faire une économie de don.
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